FESTIVAL
DE LA PHOTOGRAPHIE
SURRÉALISTE ET CRÉATIVE
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6e FESTIVAL DE LA PHOTOGRAPHIE SURRÉALISTE ET CRÉATIVE
édition 2024
Les photographes sélectionnés :
Raphaël BATTOIA
Pierre BELLETTINI
Jonas BOSTROM
Jean-Louis CANVEL
Aurélia CHERET
Nicolas CRETU
Jean-Michel DAUX
Alain DORNIER
Clarke DRAHCE
Melusine FARILLE
Vladimir FEDOTKO
Maurice FRAQUET-LORIAU
Coralie GUILLEMAN
Jacques JAUDEAU
Florian JAYET
Jacques Henri LAIR
Francis MALAPRIS
Patrick CASTAGNÉ
Philippe GALAZZO
Philippe HOUZÉ
Lessya MIKHEEVA
Rémi TOURNIER
Catherine MONCE
Dmitry MOROZOV
Yulia NAPOLSKAYA
Mathilde OSCAR
Isabelle PUEYO
Patrick RANA-PERRIER
Tatiana RAVOJSKI
Foto-Collectief RIMBAUD
Olivier RUIS
Monika RUIZ-B
Neville SIGHA
Karolina SKOREK
Nathalie STERNALSKI
Chambre SIX
Charlene PLANCHE
Marion FH SCIUTO
Denis DELAUNEY
Yasmine JABBOUR
Nos lauréats
Prix du Photographe surréaliste de l'année
Aurélia Cheret
Prix de la Photo surréaliste de l'année
Jaques-Henri LAIR
Prix de la découverte de l'année
de la ville de Fréjus
Melusine FARILLE
Prix du public
Isabelle PUEYO
EXPOSITION 2024
Les photographes
Yulia NAPOLSKAYA
Ses œuvres regintent la théâtralité et l'humour ; des compositions lucides pleines d'ironie qui font appel à la complicité du spectateur pour suivre le jeu des personnages. Yulia est souvent son propre modèle.
Coralie GUILLEMAN
Portraits et Botanique sont en quête d'une dimension augmentée et onirique.
Francis MALAPRIS
« Aquatic »
"La noblesse de l’énergie féminine depuis toujours me fascine. Pour la mettre en valeur, j’ai choisi l’ascension lunaire de différentes femmes, à la fois déterminées et sensuelles. De cet élan égoïste, l’individualité se distingue grâce à l’esthétique d’une lumière subaquatique. La verticalité du mouvement illustre l’équilibre endogène, l’axe fondamental et la droiture".
Rémi TOURNIER
« Chroniques du temps du Covid »
Cette série a été faite en avril 2020. Le confinement, l'obligation de porter le masque pour se protèger de l'autre comme d'un péril, les déplacements réduits et le lien social dissout ! L'angoisse !! Cette peur qui enveloppait le monde, mon épouse et moi, avons voulu lui faire un pied de nez en réalisant ces photos par le biais d'une mise en scène Commedia dell'arte dans la petite impasse devant chez nous et avec les moyens du bord improvisés.
Raphaël BATTOIA
« Carrocatures »
En quelque sorte c'est une caricature digitale.
Charlene PLANCHE
« Until the Night Ends »
Charlene fait des projets inhabituels tels que des installations scénographiques anamorphiques, où elle aime les défis et jouer avec la perception des gens et ce que nous pensons être la réalité.
Pierre BELLETTINI
« MetaMerPhose de l’EauMbre »
En partant de presque rien de réel, tapis dans l’ombre de l’irréel surgit alors une image surréaliste, contraction éphémère d’une fraction temporel, du mouvement de l’espace et de la perception : fusion du questionnement et de
la compréhension.
Chambre SIX
« Les s.u.t.u.r.e.s »
Perdurent les blessures
La vie comme une injure
Les points tels des morsures
La peau livrée en couture
L'espoir comme un murmure
Le trouver fière allure
... sutures.
Nathalie STERNALSKI
Chacune de photos a été développée sur papier baryté puis modifiée/déstructurée par le procédé de mordançage. Elles font parties d’une série sur les contraintes de la femme et ses émotions.
Jean-Louis CANVEL
Ce sont des créatures qui s’invitent la nuit et me veillent en silence, les yeux vides. Que me veulent-elles ? Qu’ai-je tant à me reprocher? Au petit matin, la lumière les dissout. Le jour, je fabrique des êtres insaisissables, mélanges de minéral, végétal, animal, d’humain aussi.
Ce soir, je les attends. J’oserai les aborder au lieu de me cacher…
Aurélia CHERET
Prix photographe surréaliste de l'année
« États Dames »
"Cette série est composée d'autoportraits créés à l’aide d’un montage de deux photographies prises au retardateur, au gré de mes émotions. A travers elle, j’essaye de transformer mes tourments en quelque chose de positif, absurde, décalé et parfois humoristique".
Nicolas CRETU
« Les mains »
Les mains, nos mains, sont un sujet inépuisable d’expressions et de métaphores. Mains qui attirent, qui blessent et qui soignent, mains qui créent et qui détruisent, qui repoussent et qui nous mettent à l’abri. Prises de vue en lumière ultraviolette ou infrarouge, conversion en noir et blanc et aucun autre post-traitement.
Jean-Michel DAUX
"A l’inverse des natures mortes je veux montrer une nature animée, encore vivante, encore belle mais subissant l’impact du réchauffement climatique évoqué par la fumée et ses différentes formes".
Marion FH SCIUTO
« Fragments »
"Ce travail est un échantillon de ma réflexion sur la pierre avec toute sa symbolique. Cette série de portraits veut donner une force et une fragilité à ces femmes à travers un aspect similaire au buste de granit, mais parsemée de failles et de microfissures".
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Alain DORNIER
"Inspiré par les grands maîtres du clair-obscur (Le Caravage , Georges de La Tour) et par certain photographe de talent , j’ai souhaité revisiter quelques tableaux classiques, voire en créer de nouveaux, tout en y apportant une touche décalée par l’ajout d’un élément contemporain".
Monika RUIZ-BERNAL
La démarche consistait à photographier des clichés choisis plongés dans des contenants en verre transparents remplis d’eau : tentative de «mise en conserve» de personnages ou de moments chers à l’auteur. C’est une plongée dans un univers intime qui est donné à voir par des jeux de reflets et de transparences. Les jeux de reflets, l’accent porté sur les regards participent au caractère dramatique du travail; Les personnages sont pris à leur propre piège, la tragédie humaine l’emporte sur la vie quotidienne. Il s’agit bien à l’origine de moments fugaces, quasi anodins, mais ils semblent ici résumer l’essence des individus.
Clarke DRAHCE
« Hypnagogia »
En s'endormant on voit des choses qui n'existent pas, c'est la fonction symptomatique du phénomène hypnagogique qui ne dure que quelques minutes.
Olivier RUIS
« Facettes »
Elle révèle la complexité des émotions humaines à travers des portraits fusionnant trois sentiments distincts en une composition visuelle unique. Cette série invite le spectateur à explorer les nuances que révèlent chaque regard, chaque sourire, chaque froncement de sourcils, et à célébrer la beauté de notre humanité fragmentée.
Mathilde OSCAR
« Métamorphoses »
À travers cette série, Mathilde Oscar délivre un message d'harmonie avec la nature. Quatre éléments (représenté par 4 noms de déesses associées) symbolisent cette vision allégorique où la terre et la mer sont tour à tour polluées, des incendies dévastent la faune et la flore, et l'air devient toxique, rendant la respiration impossible.
Melusine FARILLE
Prix de la découverte
de la ville de Fréjus
« Les illusions »
"J'ai commencé à créer des diptyques en avril 2020. Ma démarche pendant cette période de confinement était d'inviter à l'imaginaire au travers d'images réelles. J'ai alors décidé d'entamer un voyage immobile à travers mes anciens clichés, juxtaposés avec des photos de mon logement. Les juxtapositions se sont ensuite succédées en laissant place à un conte burlesque où les protagonistes se retrouvent confrontés à l'absurde et l'irrationnel".
Vladimir FEDOTKO
« Mask »
Le mot "mask" est apparu en anglais dans les années 1530, du français masque "couvrir pour cacher ou protéger le visage", dérivé, à son tour, de l'italien maschera, du latin médiéval masca "masque, fantôme, cauchemar". Ce mot est d'origine incertaine, peut-être de l'arabe maskharah مَسْخَرَۃٌ "imbécile", du verbe sakhira "ridiculiser". Cependant, il peut aussi venir du provençal mascarar "noircir (le visage)". Un auteur allemand affirme que le mot "masque" vient à l'origine de l'espagnol más que la cara (littéralement "plus qu'un visage" ou "visage ajouté"), qui s'est transformé en "mascarade", et de l'arabe "maskharat" dans l'art de la bouffonnerie, qui est possible uniquement en masquant un visage.
Lessya MIKHEEVA
« Le monde riche de l’intérieur »
La série porte sur la relativité des choses. Parfois, le contenu du verre est en vous, et parfois vous êtes vous-même le contenu du verre.
Foto-Collectief RIMBAUD
Cadavres Exquis Photographiques
Cadavres Exquis Photographiques suit de près la procédure des Surréalistes, à réaliser une suite partant d'une petite partie d'une image sans que les photographes ne connaissent le travail de leur prédécesseur.
Cela génère des créations surprenantes, à la manière des surréalistes: imprévisibles, parfois hilarantes, toujours créatives.
Tatiana RAVOJSKI
Gabriella et Svetlana
"Deux sœurs aux cheveux blancs et aux yeux aussi clairs que l'eau, deux créatures aquatiques, l'une captive, l'autre libre, tentent de se retrouver. Gabriella, libre comme le vent, se déplaçait gracieusement parmi les vagues, cherchant désespérément à communiquer avec Svetlana, sa sœur captive des humains, à l'aide d'un coquillage mystérieux. Chaque message résonnait dans le vide, la tristesse de Svetlana était si profonde qu'aucune onde ne pouvait l'atteindre. Pourtant, Gabriella continuait à chuchoter des mots qui se transformaient en notes mélodieuses portées par les courants marins, espérant qu'un jour, une seule de ses pensées parviendrait à percer les barrières de la captivité de sa sœur ."
Philippe GALAZZO
« La Nomophobie »
C'est comme un zombie sans son smartphone, errant dans un monde sans signal, paniqué à l'idée de ne pas pouvoir vérifier ses notifications. C'est le cri d'horreur d'un individu réalisant qu'il a oublié son téléphone à la maison, se sentant plus nu que le jour de sa naissance. C'est aussi l'angoisse existentielle de devoir survivre une heure sans Instagram, une épreuve digne des plus grands défis de survie. Cette série photographique nous embarque dans notre monde numérique.
Jacques JAUDEAU
« [i.h]? »
"Avec un escalier prévu pour la montée, on réussit souvent à monter plus bas qu'on ne serait descendu avec un escalier prévu pour la descente." Jacques Rouxel (créateur des Shadoks). La série It-Il? associe en diptyques, en fonction de la position du regard, des escaliers qui «montent" (prise de vue en contre-plongée) et d'autres qui «descendent» (prise de sorinde la gage ?
Jacques Henri LAIR
Prix de la photo surréaliste de l'année
« À la manière de »
"Après avoir flirter pendant 60 ans avec divers types de photographies, il était venu le temps de retrouver mes premières réflexions sur l’art surréaliste et de modestement m’inspirer du Maître pour réaliser une série en hommage à René Magritte avec les moyens d’aujourd’hui. Ce travail évolue et représente à ce jour un peu plus d’une vingtaine de tirages".
Florian JAYET
« Les bateaux voguent dans le ciel d’autrefois »
"Mon travail photographique explore notre héritage culturel et les conséquences de l’Anthropocène dans le bassin méditerranéen. En disposant des objets du quotidien à 10-15 mètres de profondeur, je crée des scènes sous-marines qui interpellent sur l'impact de l'activité humaine et le mode de vie occidental. Inspiré par les vestiges engloutis et les écrits d'André Besson, ma série intitulée « Les bateaux voguent dans le ciel d'autrefois" questionne notre conscience collective et représente visuellement notre relation complexe avec l'environnement marin".
Maurice FRAQUET-LORIAU
"Mon approche plastique consiste à présenter des photos de reflets déformés par la mouvance de l’eau. Cela pour susciter de nouvelles interrogations face à cette re-création (réalisée sans ajouts génératifs) de nouveaux objets virtuels dans un monde à imaginer."
Jonas BOSTRÖM
"Mes principales sources d'inspiration ne sont pas seulement les grands photographes surréalistes du monde, mais aussi les peintres surréalistes comme André Breton, René Magritte et Max Ernst ainsi que le mouvement pictorialiste".
Catherine MONCE
Au-delà des apparences, je suis fleur bleue,
enfant de cette terre bleue comme une orange.
Dmitry MOROZOV
"Je préfère découvrir des histoires et des images incroyables dans le monde qui nous entoure et essayer d'utiliser l'appareil photo pour les montrer aux autres".
Isabelle PUEYO
Prix du public
« Dans ma tête... »
"Bienvenue dans 'Dans Ma Tête', une série explorant un futur imaginaire où la nature et l'humanité sont étroitement liées et fusionnées en une seule entité, une merveilleuse histoire d'amour. La série vise à provoquer une réflexion sur notre relation actuelle avec l'environnement et à imaginer une monde dans lequel nous sommes intrinsèquement connectés à la nature qui nous entoure. Chaque photographie représente une fusion où l'individu et la nature sont indissociables."
Patrick RANA-PERRIER
« Imaginaire chamanique »
Au fil de mes balades, les paréidolies ont de tout temps attiré mon regard. Relisant ma collection de ces photographies directes qui expriment les énergies du minéral et du végétal, j’ai composé de nouvelles images dans lesquelles l’effet miroir ouvre la voie à d’autres interprétations, au-delà du réel originel, notamment celles du sacré et de masques rituels prisés par les surréalistes.
Karolina SKOREK
« Dreamscapes »
Embrassant les ombres et la lumière de notre existence, «Dreamscapes» est un projet visionnaire reliant l’art traditionnel et l’expression numérique moderne. S'inspirant des profondes influences de Rembrandt, du Caravage et d'une lignée d'artistes polonais distingués, ce projet forge un dialogue unique entre le subconscient et la toile. Chaque œuvre d'art, commençant comme une gravure, évolue vers un tableau théâtral d'inspiration baroque, mis en valeur par des techniques numériques modernes. Cela crée un jeu de contrastes saisissant, explorant nos identités et nos rôles culturels. «Dreamscapes» plonge non seulement dans les aspects les plus sombres de la vie, mais émerge avec espoir, célébrant la résilience de l’esprit humain. C’est un voyage à la découverte de soi, honorant l’expérience humaine et particulièrement féminine, à travers une lentille où la tradition rencontre la modernité. Ce projet vous invite à découvrir les merveilles surréalistes de la vie, résumant la danse inséparable de la lumière et de l'ombre, de la vie et de la mort, dans une célébration du pouvoir transformateur de l'art.
Patrick CASTAGNÉ
Dévoiler la face cachée des photos après explosion de celles-ci conduisant à une autre vision photographique.
Denis DELAUNEY
Par mes photos, j’aime mettre en scène mes sculptures mais aussi mon niveau à bulle dans un environnement naturel mais aussi insolite où la présence de parallèles laisse l’imagination de l’observateur s’évader dans un autre monde.
Yasmine JABBOUR
Cette série parle des mannequins d'une autre planète qui visitent clandestinement notre terre.
Philippe HOUZÉ
